Notre partenaire Myrtha Pools développe un bassin connecté en exclusivité mondiale
Retour sur cette expérience innovante avec Alexandre Gandoin, responsable commercial chez Myrtha Pools, constructeur de bassins en inox coloré.
Présentez nous le projet de bassin connecté ?
Dans l'ère de la smart city où tous les sports deviennent connectés, la natation se devait de se doter d'un tel équipement. Experte dans la construction de bassins en inox coloré, l'entreprise Myrtha Pools est également très impliquée dans la natation sportive de haut niveau au travers d'installations de bassins pour les jeux olympiques ou les championnats du monde. Nous ne pouvions donc pas ne pas réfléchir à comment mettre en place le premier bassin connecté au monde. En collaboration avec l'université de Turin, nous avons alors inventé et mis au point un système permettant de connecter le bassin à un ordinateur, une tablette ou un smartphone.
L'idée du bassin connecté est de pouvoir transmettre des informations depuis le bord de la piscine jusqu'au nageur, sans que l'entraîneur n'ait besoin de s'époumoner. Il s'agit également de pouvoir gérer les données de l'entraînement. Chaque nageur a sur sa clé USB son programme. A chaque début de séance, l'entraîneur pourra planifier l'ensemble des rythmes auxquels le nageur devra s'adapter. Il pourra alors transmettre l'information grâce à une bande de LED située dans le fond de la piscine que le nageur devra suivre. Le rythme de la lumière peut être accéléré, ralentit, varier sur le temps ou la distance. L'idée est de communiquer via le visuel entre l'entraîneur et le nageur. Il est possible de mettre jusqu'à douze nageurs, et donc douze couleurs de LED, par couloir de 50m, et six par couloirs de 25m.
Ce dispositif dispose également d'un côté ludique : il est par exemple possible de rentrer le temps de Florent Manaudou aux derniers jeux olympiques, et tenter de suivre le rythme !
Quel intérêt pour les collectivités représente le bassin connecté ? En quoi ce projet peut être porteur pour les collectivités locales ?
Au delà d'être en phase avec les évolutions technologiques et la smart city, à l'image d'Issy-les-Moulineaux qui a acquis le premier bassin connecté prévu en août 2017, l'idée est d'offrir un service au club, mais pas seulement. Le dispositif s'adresse aussi à des usagers du quotidien. En attirant plus d'usagers, les collectivités peuvent par exemple choisir de louer à l'heure le dispositif de Virtual Trainer. La collectivité peut aussi le proposer dans le cadre d'une DSP. Si la collectivité délègue l'exploitation de sa piscine connectée à un opérateur privé, elle pourra alors impacter directement ses recettes.
La plus grosse partie de notre métier est de construire des bassins dans les centres aquatiques des collectivités locales en France, ou dans le reste du monde. Il faut donc garder à l'esprit que le Virtual Trainer ne s'adresse pas seulement aux clubs et nageurs de très haut niveau. En cela, les collectivités ont tout intérêt à disposer d'un bassin connecté. C'est un avantage certain pour rester à la page, offrir un service supplémentaire au public, et posséder un outil de négociation important auprès des délégataires privés.
Quel est votre projet d'actualité ?
Aujourd'hui, après avoir mis au point une communication visuelle grâce au Virtual trainer, nous réfléchissons, avec notre bureau recherche et développement, à le coupler avec un système auditif.
Quels sont liens avec l'ADGCF ?
Nous sommes partenaires avec l'ADGCF depuis maintenant 10 ans. Nous sommes présents à chaque Université d'Eté. Ce partenariat nous permet de tisser des liens avec les DGS et d'être dans la réflexion et l'écoute. Nous pouvons ainsi les aider dans leur vision de demain, de ce que peut être l'intercommunalité en leur apportant notre expertise, sur un domaine précis, certes, mais très important pour une collectivité. Nous apprenons également beaucoup de choses lors des manifestations organisées par l'ADGCF, que ce soit lors des Universités d'Eté ou des colloques qui nous permettent d'avoir une vision plus intéressante et plus précise de ce qu'est une intercommunalité et de ce que nous pouvons y apporter.
[04/07/2017]